top of page

Comme la goutte en tombant prolonge

Les cycles de l'onde

Comme les doigts qui se délient racontent

Les serments faits ensemble,

Comme les échos de ton ombre sur mon ombre,

Espacent chaque seconde

Le silence de nos séparations.

 

Les yeux béants,

Je contemple le vide,

Attirée par ce néant

Et sa dérangeante plénitude.

 

Derrière les corps,

Les étreintes résonnent encore

Des paroles inachevées.

 

                                      Sylvène GUERY

                                                           février 2015

bottom of page